de l'amour qu'en sais-je
de la rancœur en ai-je ?
si sur ma peur il neige
des sentiment qui se désagrègent.
tout s'efface, se délaisse.
tout me lasse, m’oppresse.
face à tout ce stress,
à ces gens qui disparaissent.
Mon cœur me guide par ci
ma tête me dis ceci,
mon corps va par ici
je ne sais plus qui je suis.
j'ai trop aidé, trop espéré,
pour voir oublier, ces choses tentées.
je me suis consumée d'espoirs détruits.
j'en ai oubliée mes soucis.
Me suis retrouvée seule aussi.
on m'a oubliée, asservie,
on a assourdi mes cris.
on a oublié mes appels d'amie.
comme une petite cigarette
consumée par ces allumettes,
demandeuses d'aide et de temps,
m'oubliant puis m’appelant,
pour un problème, un conseil,
pour un cœur brisé la veille.
pour une crise contre la vieille,
mon numéro est une merveille.
puis vient l'oubli,
la solitude,
l'ennuis,
la lassitude...
je suis une trop bonne amie,
bien trop gentille donc conne pour autrui.
une petite fée des soucis,
qui disparaît par l'oubli.