Le vent souffle en ce jour
Où d'innombrables amours
En flammèches butinent
Quand tremble entre leurs doigts
L'inquiétude fébrile
De plus amples sinistres.
Les hommes macrophages
Rongent l'espace envoûtés
Par des champs d'illusions
Où pousse à foison l'ivraie
Et lors par déraison
Se livrent à leurs démons.
La sagesse tendre épouse
A des cheveux de langueur
Quant au-delà de l'urgence
Elle porte son regard
Comme un rai de lumière
Entre des nuages noirs.
Il est un bruit de bottes
Que j'entends comme vous
Il roule sur le pavé
En un grondement sourd
Mais nos cris de liberté
Ont les murs pour échos.
Ils ont pour horizon
La nature notre épouse
Pour enfants l'insolence
Le refus des apparences
Et ce goût dans la bouche
D'impondérables visions.
C'est un poème que vous pouvez aussi trouver dans le forum, mais que j'ai mis ici pour ceux qui ne le fréquente pas.