dans un tiroir,
j'ai retrouvé.
sans le vouloir,
sans chercher.
La boite.
et l'ai ouverte.
par erreur,
d'un geste,
quel malheur.
Cette boite.
elle contenait
des souvenirs,
ce que je détestais,
a fini par revenir.
tant de violence,
d'alcool, de sang,
une odeur d'essence,
et de mots innocents.
assise sur le plancher,
je me remémore,
les visages égayés,
et leurs noms morts.
assise, désemparée,
je revois mes torts,
et les souvenirs négligés,
enfermés avec tant d'efforts.
les larmes coulent,
ce ne sont que des photos,
les minutes s’écoulent,
en d’immenses flots.
ils me reviennent,
et je ne peut les chasser,
comme une rengaine,
surgie du passé.
Mes amis, mes amants,
mes ennuis, mes tourments,
ma folie mes sentiments,
leurs cris de ralliement
et leurs adieux, silencieusement,
qui résonnent affectueusement.
adieu
adieu ma boite.
adieu les amis,
adieu passé omis.