J’ m’en fous
par Sernard
Je sais j’ai pas le droit mêm’ si c’est bien pratique
De me foutre ici bas des volontés publiques
Celles qui par le mépris de l’esprit qui s’insurge
Nous veux comme brebis dans les bras de Panurge
Il est bien des options dont le but m’indifférent
Où je n’ai d’opinion que sur le laisser-faire
Choisissez les baisers qui vont avec votre œil
Mes amis s’aiment assez pour pas qu’on leur en veuille
Des fils de Vespasien aux héritiers d’Héra
Si tu es un mec bien qu’ tu sois pédé ou pas...
J’ m’en fous
À qui sont destinées les flèches de cupidon
J’avoue ne m’êtr’ jamais posé cette question
A-t-il dans son carquois pour tous les gais lurons
Des flèches faites d’un bois qui ne fait pas l’union
Je suis le hors la loi qui a trouvé sa place
Dans la peur de l’étroit qu’a notre populace
Par de nombreux chemins la plèbe s’est essayée
Mais ma pensée en vain est restée telle qu’elle est
Je n’ai pas le besoin de voir derrière la porte
De ce tout un chacun qui ne vit qu’en cohorte
Choisissez les couleurs qui feront votre deuil
Mes amis ont le cœur plus beau que vos cercueils
Du fils de sarrasin au dernier des Gaulois
Si tu es un mec bien que tu sois blanc ou pas...
J’ m’en fous
À quoi sont destinées les coupes de Thémis
Dont j’avoue l’intérêt loin de mes bons offices
Existe t-il des lois pour peser l’horizon
Qui ont juste le poids de la désillusion
Poème posté le 04/11/18
par Sernard