Silence. Douze. Minuit.
Nouveau jour vient dans l'histoire.
De mon propre ennui,
Je veux partir dans le noir.
Là où la mousse stellaire
Va refroidir mes blessures,
Où l'étoile polaire
Me rendra amoureux et sûr.
Ce sera mon lendemain :
Une belle aurore va se lever
Pour bercer dans ses mains
Mon corps froid et l'âme crevée.
Soleil. Palmiers. Midi.
De longues jambes sensuelles autour.
Fantastique paradis
Sans mon véritable amour.
Mais il s'est avéré
Que je m'étouffe parmi les flammes
Dans mon rêve préféré
Où se brûle, malheureusement, mon âme.
Mon sommeil est pressé.
Il m'étouffe avec la chaleur.
Du mal n'est pas assez.
Le matin. Que la première heure.