Asseyons-nous pour se calmer
Un peu plus proche du feu
Qui nous embrasse par sa fumée
Où nous brûlons des feuilles.
Laissons le feu tourner nos têtes.
Tiens tout droit ton verre !
Restons amis et deux poètes
Malgré la vie sévère.
La brume douce nous a enrobé
De sa voile obscure
Et du silence, qu'on a gobé,
A une saveur pure.
Rappelons-nous nos habitudes
De glorifier la femme,
L'amour qu'elle donne et la quiétude
Pour éviter un drame.
Il semble qu'on s'est égaré
Sur un mystique terrain.
Regarde comment la soirée
Nous rend doués et francs.
Il fait très beau et il fait chaud.
Le feu du camp nous garde.
Le contenu de ce cruchon
A réveillé deux bardes.