Le bruit sourd de l'effacement
par Sylvie
Une parole un regard
Confiés à la mémoire
Ensoleillent le brouillard
D’une aurore dérisoire
Dans chaque cœur un autel
Où l’intime s’agenouille
Le silence d’un carmel
Pureté que rien ne souille
Mais le vent porte l’accent
De tous ces soupirs de l’âme
Vers l’éclat presqu’indécent
D’une ombre qui se desquame
Car le temps s’offre au soleil
Et le souvenir s’estompe
Son reflet n’est plus pareil
La promesse se détrompe
Et l’éternel se ternit
Sur le tourment d’une brèche
Un almanach qui jaunit
Une image qui s’assèche…
« Je ne suis pas là où vous me guettez mais ici où je vous regarde en riant » Michel Foucault.
Poème posté le 15/08/15