Ubris
par Domagoj sirotinja
Quand sonneront les cloches de la messe,
avec vigueur et courtoisie recevez ce cépage,
de vos cheveux jusqu'à vos fesses.
Blonde au cou majestueux tu te joues de tes mèches pandas,
blonde je regarde ton front et la racine de ta légende,
tue-moi blonde si je touche à ton grain de beauté,
si j'ose dénigrer ton corps, si j'oublie ton marais !
Mise à part les autruches les blondes méritent l'ataraxie,
toutes les brunes sont blondes par analogie,
et quand le ciel déploie sa ruche
resplendissante de chevelures mielleuses
les rousses se mélanges aux blondes,
les capillaires se mélangent aux capucines,
les pandas marchent sur des oursins,
la nature féminine et délicate, ensorcelle,
projetant sur l'iris des beautés farfelues,
des seins, des métaphores, jusqu'à la césure électrique.
J'ai fait pire dans ma jeunesse, en l'an Pie XII,
écrivant merde je mordai les poignets d'amour
jusqu'à prendre mon pied. Extase ...... Ubris !
J'aime toutes les femmes, même sous les aisselles,
même à poils, sous les arcades,
avec le désir de la connaissance profonde
dans l'écriture du chemin vers l'amour.
Quand sonneront les cloches pour les Muses,
avec vigueur et courtoisie recevez cet hommage.
Poème posté le 21/11/18
par Domagoj sirotinja