Paréidolie
par Banniange
En ce matin de pluie sauvage
Qui secouait les arbres gris,
Je t'ai perdu dans le ciel bis
Où s'était noyé un nuage.
J' y avais formé ton visage
Quand mon regard s'était épris
D'une aube partie en voyage,
Rayonnante comme un rubis.
Chaque jour, le long du rivage,
Je suivais de mes yeux ravis
Tes séraphiques arrondis
Mais tu as fondu, quel dommage,
En ce matin de pluie sauvage.
Poème posté le 24/11/18
par Banniange
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