Ils vont au lit plus tôt, lors des nuages,
Qui se voient encore,
Cachent du regard des étoiles leur âge
Et la fatigue de corps.
À quatre mains, ils jouent une mélodie
Et leurs cheveux - des cordes.
Ils sont dans une espèce de paradis
Où leur passion déborde.
La douce pluie répète cette belle musique.
L'amour donne un festin
Qui mélange tout : spirituel, physique
Dans ce très bel instant.
Et ni une bonne ni une mauvaise raison
Dans la courbure de corps.
C'est un grand feu qui fait cette liaison.
Le feu qui vit encore.
Leurs corps mènent une muette conversation
Qui est habile, mais sage.
Pour eux, c'est un automne de leur passion
Dans la dorure de l'âge.