Aux Champs-Elysées
par Sernard
Sam’ di matin je suis venu faire un peu d’ bruit sur l’avenue
Crier à celui qu’est trop sourd arrête tes conn’ ries
Quelques amis de pôle emplois s’étaient déplacés avec moi
Histoire de voir ce qu’y s’ passait quand on traversait
Aux Champs-Elysées, aux Champs-Elysées
Pas d‘oseille alors on cris, y’a du mépris et du dépit
Mais y a surtout de la fumée, Aux Champs-Elysées
On avait pas rendez-vous mais y’avait un monde de fou
Qui criait depuis le matin Macron ça va bien !
J’ai rencontré des retraités, des ouvriers, des VTC,
Qui n’avaient qu’une seule idée, sortir du merdier
Aux Champs-Elysées, aux Champs-Elysées
Pas d‘oseille alors on cris, y’a du mépris et du dépit
Mais il y a surtout d’ la fumée, Aux Champs-Elysées
Jusqu’au soir on a tenus à dire pourquoi on est venus
L’essence, les taxes, le coût d’ la vie, et c’est pas fini
Macron et Philippe ils s’accordent des privilèges qui débordent
On aim’ rait bien que ces gros lourds, changent de discourt
Aux Champs-Elysées, aux Champs-Elysées
Pas d‘oseille alors on cris, y’a du mépris et du dépit
Mais il y a surtout d’ la fumée, Aux Champs-Elysées
Aux Champs-Elysées, aux Champs-Elysées
Pas d‘oseille alors on cris, y’a du mépris et du dépit
Mais il y a surtout d’ la fumée, Aux Champs-Elysées
Poème posté le 01/12/18
par Sernard