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Quand une ombre
par Saintes


Quand une ombre plane insidieuse Et s’étend telle une brume Madame, du fond de mon ignorance Faites surgir la grandeur de l’homme De cette lumière qui régna sur Athènes Par les siècles consacrée Nous faites partager l’émoi Madame de Romilly, merci. Monsieur de Nezâmî Et de son « Pavillon des sept princesses » Vous me fîtes toucher la lumière De cet Islam d’orient Plus encore qu’en mille et une nuit Me rappelant sous un ciel d’étoiles Cette lente caravane de chameaux Monsieur Michael Barry, merci. N’ayant épuisé la lecture De ce monument beau et torturé Totale immersion en cette trilogie Surgissant du fond de notre culture Enfer et paradis mais purgatoire aussi Vous l’avez deviné de Dante il s’agit Et pour ce formidable labeur Monsieur André Pézard, merci.

C'est un hommage à une grande dame et à deux traducteurs hors du commun.

Poème posté le 09/09/15


 Poète
Saintes



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