Quand une ombre plane insidieuse
Et s’étend telle une brume
Madame, du fond de mon ignorance
Faites surgir la grandeur de l’homme
De cette lumière qui régna sur Athènes
Par les siècles consacrée
Nous faites partager l’émoi
Madame de Romilly, merci.
Monsieur de Nezâmî
Et de son « Pavillon des sept princesses »
Vous me fîtes toucher la lumière
De cet Islam d’orient
Plus encore qu’en mille et une nuit
Me rappelant sous un ciel d’étoiles
Cette lente caravane de chameaux
Monsieur Michael Barry, merci.
N’ayant épuisé la lecture
De ce monument beau et torturé
Totale immersion en cette trilogie
Surgissant du fond de notre culture
Enfer et paradis mais purgatoire aussi
Vous l’avez deviné de Dante il s’agit
Et pour ce formidable labeur
Monsieur André Pézard, merci.
C'est un hommage à une grande dame et à deux traducteurs hors du commun.