Le Pansement
par Morpheus
Les larmes sur ses joues, gouttes arc-en-ciel,
L’éclat feint des beaux jours dans ses yeux illumine
Son visage, du moins, tant qu’elle se domine.
Oui, sourire se joue, et laisse un goût de sel.
Les murs immaculés, fenêtres sans ciel
Aux sinistres barreaux, et la blouse examinent
Ses pensées que l’hiver et son manteau d’hermine
Cache. Esseulées, froides, elles fuient le soleil.
Le teint pâle, une perle et sa prison de nacre
Aux reflets de l’opale, argentés et bleuâtres,
Elle attend patiemment qu’éclose le printemps.
Elle laisse échapper l’inspiration rebelle,
Tant qu’elle est sans couleur. En été de plus belle,
Partout fleurit l’Iris aux Aléa du temps.
à ma grande amie, Iris-Aléa
Poème posté le 11/12/18
par Morpheus