La samba du temps
par Pulpito
Le tic-tac de ma montre
s’est arrêté dans la nuit,
le silence enfin se montre,
le silence enfin revit.
Plus une seule seconde
ne m’empêchera de dormir
mon lit n’est plus qu’une tombe
et le monde un souvenir.
Déjà le cœur de la ville
ne bat plus qu’au ralenti
comme un gosse au pouls fébrile
comme un animal meurtri,
et cette étrange rythmique
qui faisait danser la terre
à son tempo apathique
nous fait descendre en enfer…
Mais la machine repart
alors que tout semblait mort,
c’est le rythme qui s’empare
de nos âmes et de nos corps.
Les minutes et les heures
règlent nos jours et nos nuits,
tous les rires, tous les pleurs
du métronome de la vie.
Thierry Gautier.
Poème posté le 18/09/15