Gilets jaunes : épilogue
par Amozegh
Enfin ! La peur s’estompe et le ciel s’éclaircit ;
Une juste colère a su se faire entendre ;
Et tandis que le front de la grogne mincit,
On voit partout la vie et le travail reprendre.
Jusqu’où cette fureur, qu’on vit se déployer
Et répandre tantôt la mort et l’incendie,
Tel un cyclone fou prêt à tout balayer,
Aurait conduit la France ? A quelle tragédie ?
Il était temps, Macron, que tu plies un genou,
Et descendes du haut de ton orgueilleux trône
Pour honorer ton peuple, et soulager son cou
De ta bride de fer et de son collier jaune.
J’espère seulement que l’orage d’hier
Aura su te changer jusqu’aux tréfonds de l’âme,
Et te montrer la France ainsi qu’un sommet fier
Dont le mépris se paie en grand retour de flamme !
Poème posté le 19/12/18
par Amozegh