Quenellistes jaunes de Montmartre
par Amozegh
Puisqu’on les voit brandir leur étendard raciste
En Peuple légitime aux yeux du monde entier,
Ces saoulards presque fiers, malgré leur face triste,
Leur misère sans fard de rampants du bourbier,
Parce qu’en moi l’horreur du souvenir de mort
Qu’imprimèrent aux miens les légions nazies
Vit brûlant sous la cendre, en invincible sort,
Sans possible pardon ni moindres hérésies,
Parce qu’au fond je souffre, ainsi que tout Français
Lorsqu'il songe au Passé, des rigueurs d’une flamme
Intraitable et humaine, honorable à jamais,
Et dont la nuit le tue, encore, au fond de l’âme,
Je rêve de les voir agonis dans le sang,
Ces porcs vêtus de jaune aux chants antisémites,
Ces traîtres sans honneur au vil pavillon blanc -
Et qu’ils sachent l‘Enfer des pires parasites.
Poème posté le 26/12/18
par Amozegh