Ce 24 septembre 2015
Est-ce un rêve, une image, un sentiment étrange
Qui se décompose en fine métaphore
Dessinant un voyage "astral" tout endormi l’échange
Qui vous laisse rêveur sur son dessein si fort ?
Filtre aucune couleur sinon gris tourterelle,
La chevelure châtain, un vide environnant.
Mais un fin sentiment en faisait la dentelle
Un amour suprême, un souffle, un tout aimant !
Un doux portrait demeure, un visage inconnu
Mais sur lui je savais mettre un nom cher au coeur
Car son identité s’impose à l’âme à nue
Tel un fil conducteur chemine en vainqueur !
Ce cher lien méconnu fait vivre à notre insu
En fin trésor s’endort mais sans cesse respire !
Je vois de longs cheveux, au fur-et-à-mesure
Que l’apparition avançait, s’épaissir
Soulevant chaque pas sur un corps non perçu.
En frêle envolée dégageait comme en soupir
Une exquise vapeur rayonnant sous l’éther.
Arrive son approche, en mèches glissaient des larmes,
Dans les bras l’une et l’autre, de sa bouche les pleurs
En sanglots libérés résonnaient dans ce calme
Absolu-quiétude indescriptible, ampleur
Pure erre enveloppante où volupté-Amour
Etaient ravissement ressenti âmes en chœur !
Aucune parole-aide, Esprit seul veille autour
Transmet par la penser toutes sensations sœurs !
Bras sur l’Autre croisés, nos mains les recouvraient,
La caresse étreignait, de nous deux un seul corps
Dans un seul cœur battait l’union profonde rêvée
Sans aucune distance avec ciel pour trésor.
Le passé, brume aiguise agit en souvenirs
Bonheur omni présents revit l’or chaud précieux,
Un tout jamais flétri, un tout pour refleurir
Et sous le voile fleuve un tout se voit sans yeux !
L’émotion ne fait qu’un de deux êtres liés
Tous nos sens réunis fusionnent Esprit dans l’âme
Dans l’infiniment Grand inutile de plier
Nous sommes propulsés où l’Amour lui-même flamme *!
Ô ! Béatitude apportant cet orfroi
Du présent chaud ici, de Toi vêtue parfois
Moi l’anormale m'croyais ! Alors que tu m’aidais
A vivre en vérité, Vérité me guidait !
Je comprends dès l’instant, le pourquoi de la nuit
Qui me dit assez fort l’absence de lumières*,
Dans ce rêve vivant qui revit sans s’enfuir
Eblouissant savoir que Tout Amour d’hier
En sacrifices offerts brillaient dans l’Aumônière.
Polymnie2, ce 12 octobre 2015
Ce visage était celui de ma tante.
Un amour filial, un amour maternel se rencontrait à nouveau.
Rien dans l'image ne lui ressemblait sauf le ressenti renaissait
Nous réunissait.
Flamme = est Lumière
Lumières = couleurs
Je le savais déjà je n’avais que sept ans,
mais suis restée muette sur le trouble que sèment
ces sensations d’osmose avec le besoin intense de
m’isoler, scruter l’autre sa croix portant sur moi
toutes douleurs, faisant de moi un autre lui-
même sans jamais dévoiler l’existence qui
m’enveloppait ne pouvant la situer!
Amour était délice en moi.
Aujourd’hui je sais
le pourquoi de ce que je ne savais pas tout au long de ma
jeunesse qui ne m’a jamais changée pour autant ! Suite
aux discussions confidentielles finissant par « tu es
masochiste ». Systématiquement je ne pouvais que
répondre : «sûrement pas, en quel cas il y en a
eu Un Autre avant Moi! J’ai été prévenue :
« Tu vas souffrir dans la vie »!
Tout simplement.
J’assume »