Mais quand enfin portés par ce ventre fécond
Hasards impétueux qui à la vie s'enlace
Flottant en un giron où la vie se préface
Aveugles, vulnérables n'étant le Rubicon ;
Tumultueux, violent, le fruit de la naissance
Et quand entre vos mains naquit une chaleur,
Nos poumons déchirés dévoilent notre peur
Des plus grandes douleurs surgit une Byzance.
Le geste qui nous sauve impondérable instinct
Et que sur votre sein lors votre peau tremblante
À nos sens à venir dresse un amour qui nous hante
Inéluctablement de la vie le parfum.
Et votre voix venue, océanes profondeurs,
Vibrant à l'unisson, du plus loin de l'histoire
Est la seule vigie qui à l'âme donne espoir
Quand la torture s'installe fabricant du malheur.
Mais un surgissement nous a promis l'espace
Des étoiles au ciel scintillent dans le noir
En timides lueurs ont fait plus doux le soir
Tels fanaux vacillants en nous laissant leur trace.
Dans les vastes prairies d'une obscure raison
Paissent les grands troupeaux des folies pétillantes
En lucioles grimpant sur les très âpres sentes
Des destins infondés ou grandes oraisons.
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