Quand sonne l'heure de la nuit aux soyeux bleutés,
L'abondante luxure offre la voie lactée déversée
De plantureuses fleurs aux capiteux parfums versés
Dans l'opulence des fastes de joyeux arlequins
Qui dansent rieurs dans le moiré des verts jardins,
Où les rondes oses les choeurs d'éblouissants refrains.
Les prodigieuses bienheureuses angéliques fées,
S'adonnent aux chants mélodieux des musiciens
Exécutants jusqu'à l'aube resplendissante de beauté
D'éclatants concertos aux joyaux lactescents de rosée.
La renaissance du jour dans le rouge du soleil indien,
Eblouit le chef-d'oeuvre composé d'allégresse volupté.
Le flambeau brûle sa partition de sombres épicuriens
Résonnants d'or d'amour vagabonde de beaux bohémiens.
La symphonie majestueuse joue sous les arbres incandescents
Valsant ardemment dans l'herbe folle de verts fluorescents
D'où jaillit la crinière ondulante de larmes diaphanes.
L'éclipse du roi ostensoir où le feu ose l'habit du soir,
A l'orbe d'une fulgurante clarté éblouissant l'âme d'espoir.
Sonnez harpes antiques, arpèges résonnant de doux mélomanes.
Muse