Au son de tout air passant
communion vaut prière!
Je ne saurai jamais être fée musicienne
Telle belle âme errante en ballade horizon
Epousant mon profond amenant une antienne
Pulvérisée en sons qu’ils soient Vierge chanson
Ou de fines couleurs pour savourer le brin
Subtil de l’air charmeur murmurant sur moisson!
Voix au son musical se prête à fine oreille
Quand frémissent les blés jaunis souples se fanent,
Que rameaux dissipés par banc d’oiseaux qui veillent
Sous l’ocre du bambou jettent un son cristallin!
Et tout en vibration s’étend le chant profane,
Une ode en fleurs ce soir sur passage argentin
Léger voile harmonieux reposant sur moi, flâne!
Son éclat donne goût et au profond des yeux
Une larme fleurit frissonne tout mon être
Sur fine apparition subite au délicieux
Sensible à fleur de peau mystérieux me pénètre!
L’âme en orchestre chef passe en moi belle amante
File en douce vibrant sur tout accord glissé
Messagère lointaine agit s’accroche aimante,
Etroite communion! Ô! profondeurs percées!
Polymnie2, ce 25 octobre 2015
P.S.
La musique fait décor bonheur tel un soleil rieur
tissant les jours entourés d’airs chauds en bouquet de fleurs étoilées !
Se libèrent les êtres, revivent explosent leurs joies!
Je parle ici de celle d’un soir au couchant qui se crée par le silence interrompu
de vibrations répandues
Lançant une douce nostalgie agréable
A regarder par l’ouïe,
Et si cette musique euphonie remue comme la musique Lyrique fait pleurer
à faire rouler des larmes chères, c’est que dans nos entrailles bercées,
Le verbe se fait chair, par onde inconnue en soi indescriptible!
Apparaissent alors ces grains de beauté parmi la Beauté!
Cette Belle Inconnue!
Un rien de Vérité
Cachée!