Mon amour, seras-tu étonné
Si je viens pour te chantonné
Mes louanges en un lieux sacré,
Sur les fleurs aux parfums sucrés
De myrrhes et d'encens luxurieux,
Allongée sur un lit merveilleux,
Béates d'errances rêveries
En gracieuses cajoleries.
Assise, au milieux du silence,
Dans un recueillement d'imminence,
Je te chanterai mon cœur fidèle
En un chœur d'offrandes sur les stèles.
Je glorifierais le destin,
D'avoir rencontré sur mon chemin
La félicité prodigieuse
De la flamme incandescente et pieuse,
De la passion tant espérée,
Qu'en soit chaque mortel a rêvé,
Et même sans l'avouer, le répète,
Dans sa plus grande ardeur de prophète.
Je remercierai les Dieux
Les anges miséricordieux,
De la chance de t'avoir aimé,
Avec toute mon âme abîmée.
Muse