Frisson de plénitude
par Sylvie
Mentir à ceux qu’on aime
C’est se mentir soi-même
Un mauvais stratagème
Un mauvais raccourci
Car le verbe endurci
D’un abîme épaissi
Erige l’anathème
En fleur de chrysanthème
Que le mensonge sème
Tous les amours sont forts
Au-delà des décors
De nos faux miradors
Et le pardon limpide
Sur l’aurore timide
D’un regard qui décide
De livrer ses trésors
Libère les remords
Des brumeux contreforts
Oser se contredire
Dans la nuit qui transpire
Pour quitter le navire
D’un reflet trompe-l’œil
C’est déplier le seuil
Tout enrobé de deuil
De l’aube qui s’étire
Sur la foi d’un sourire
Quand le vrai se désire
Sylvie
Poème posté le 28/10/15