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Horizon
par Banniange


Je suis parti sans cage ni bagage J'ai laissé la nasse de mes souvenirs Emplie de conques moribondes Traîner sur le sable. J'ai fermé un à un Les verrous crissants sur mon passé J'ai baissé les volets vermoulus Sur tous mes regrets Afin de me rendre Verre translucide à ta lumière Afin de surprendre Le frôlement accueillant de tes pas Afin de comprendre Les arabesques vermeilles de ta patience Afin d'entendre Le subtil souffle de ton amour Qui n'est pas celui des hommes Féroces carnassiers et fragiles fumeterres Tragiques passions Ensevelies dans la nécropole des possédés. Mais sera à jamais Cet amour apaisé Dans l'oeil des cyclones Celui qui crée et féconde L'écume étoilée Des mers phosphorescentes Celui qui sculpte les montagnes Et leur couronne de neige Qui projette au firmament Des salves d'émeraudes Et souffle la rosée Sur les cils de l'aurore Sans souci de savoir Ce qui lui restera.



Poème posté le 29/10/15


 Poète
Banniange



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