JE M'APERCOIS QUE J'AI MAL LU LE THEME!
JE DESIRAIS PROSPECTION.
Je ne te dirai pas mon au revoir avant ton heure !
Puisque
Je te fête chaque matin, entre cisailles et nettoyage,
Un léger corsage sur corsaire, les pieds au vent à l’abri
D’une semelle, j’ai chaud, je me muscle en plein soleil,
Les tondeuses font le plein, couvrent l’harmonie qui
Circule !
Tout est vert encore et tous respire dès l’aurore
Les roses sont ressorties enthousiasmées
Devant de tendres rayons suant sur leurs
Sourires fleuris,
Belle auréole fêtant l’entre deux saisons!
Nous sommes le 2 novembre et depuis hier le vent a sonné le glas des feuilles !
Date à laquelle je désirais poser ce poème.
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Suite à un lever à la fraîcheur hivernale Toi doux soleil parais jouant de tes rayons, installes tes reflets en lumière écrasant les reliefs
Comme une palette de couleurs se renverse!
Par enchantement irise tout le parterre
De feux fragiles multicolores
Sous l’effet d’un air sensible
Aiguisant un frémissement
A faire trembler
Les ombres et
Les choses !
Ô sensibilité toute frissonnante
Musant sur ma chair à toucher mon Âme !
Je ne ramasse rien pour garder le délice
De certains fins éclats, rendre joie à l’âme aphone
Quand vibre la lumière dehors j’étreins celle de dedans !
Et sous la plume les mots chahutent de voyelles en consonnes,
L’air du chant prenant la douceur d’un pastel pour dire que les voix d’hier
Qu’on sonne accrochées à l’automne, est bien un luxe des saisons qui n’ont plus de raison sauf celle d’un calendrier aujourd’hui bouleversé ! C’est bien Eole qui a Soufflé sur ta parure, jeté à terre tes feuilles d'argent et d’or. Il faut reconnaître Enfin que fouler ce tapis vermoulu tissé de vent, c’est nourrir ton sous-sol de tes Empreintes que nous incrustons sur lui, qui se meurt à petit feu pour mieux subir le givre des saisons !
La Nature ici est encore
Toute colorée de la joie
De l’été sous le bleu
Qui ne grisonne !
Il reste azur
Il reste pur,
Sans encore
Se gommer!
Les gazouillis font la fête aux moindres rais frivoles, affûtent
L’écho de battements d’ailes applaudissant la tourterelle à l’affût de bonheur
Filtrant. Elle passe harmonieuse pour fendre les voix en rais de soleil !
Cher Eté, inutile de te chasser avant l’heure de vérité.
Qu’importe la date, il y a des jours et des nuits encore
Tu n’as pas fini ton œuvre tu parachèves un départ
En très lent long baiser final
Pour faire de chaque jour
Un pressant regain
Sentimental !
L’automne rayonne donc heureux, haut en couleurs
C’est un long au revoir comme nous
Lorsque nous quitte un invité cher
Prolongeant son départ
Pour plaire à nos
Sincères
Adieux!
Polymnie2, ce 2 Novembre 2015,
Ecrit le 10 ctobre 2015