Dans le couloir noir qu'aucune lueur ne brûle,
Un pas de plus et je trébuche! Mon cœur hurle!
Lassé d'espérer l'aurore percée dans les sombres
Stances qu'inspirent les âpres nuits ténébreuses,
Dans lesquelles les chimères sont des tueuses;
Dans lesquelles j'ai peur des monstrueuses ombres;
Qui dansent dans la brume d'austères fantômes;
Eclairant de leurs mourantes flammes le dôme
Sous lequel je trouve un refuge symbolique,
En une lumineuse et merveilleuse clarté,
Les sentinelles de l'espoir ont rayonnés
De leur infini et allégorique magique
Scintillement exalté; dans l'encre funèbre
Où je m'étais perdue, les affreuses ténèbres,
Auraient eu raison de mon âme supplique.
Dévorant les spectres de l'abyssale nuit,
Elles sillonnent pour que rayonne et reluit
L'aube chatoyante dans les roses du jour.
Là, la divine lumière sacrée m'appelle,
En un choeur d'allégresses beautés immortelles,
Là, où ma douceur inonde de son amour;
Là, où l'ivresse irradie dans les yeux brillant
De pétillantes bulles d'argent chantant,
L'hymne à la joie recouvrée, dans le nouveau jour.
Muse