Eveil
par Morpheus
Sous une fine pluie Paris s’allume encor
Le soleil assoupi sous les lueurs diaphanes
A coulé dans la Seine au-dessous du décor
Le reflet des passants et leurs masques profanes
Morphée ouvre les bras comme deux longues ailes
Il empeste l’alcool le rêve de zircon
La pâle Séléné sied à ces demoiselles
Aux longs cheveux d’argents et aux yeux rubicond
Le néant couleur nuit la poussière des cieux
Un nuage éternue les ombrelles fleurissent
Dans les rues enneigées point un printemps précieux
Les fontaines teintées de pétales d’iris
Il cesse de pleuvoir Paris n’a plus d’étoile
Un astre mauve noie les quelques oiseaux blancs
Dont il transcrit le chant le peintre sur sa toile
Les couleurs du pinceau sous ses coups accablants
Poème posté le 09/02/19
par Morpheus