Le miroir du temps reflète nos horizons
Ou l’aléatoire des verdicts se fourvoie.
Le vieux bon sens est tondu comme du gazon,
Les belles vérités se chuchotent à mi-voix.
Ceux qui, hier, nous enseignaient durablement
Sont aujourd’hui perdus, dans un puits sans fond.
La soif du pouvoir sans borne, abusivement
Les ont fait tomber forcément dans les bas-fonds.
Démocratie chérie, pourquoi t’es-tu perdue ?
La volonté du peuple jadis indomptable,
Est-elle tombée en perte des invendus
Ou sur les étalages, où tout est achetable.
D’un bord à l’autre du dominant échiquier,
Tous les instigateurs imbus de leur personne,
Agissent comme les plus mauvais des banquiers,
Des citoyens, ils s’en moquent… ils les abandonnent !
La révolution gronde dans les cœurs meurtris,
Les larmes ne peuvent effacer les misères.
Seul persiste dans leur avenir le mépris
Des hommes funestes aux décisions arbitraires.
Daniel LEFEBVRE
11.02.2019