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Apparition Spectaculaire
par Polymnie2


Ecrit du sept mars 2015, révisé ce jour pour le rendre poétique Et dessiné en Juillet/Août. Nous sommes jeudi, quinze janvier 2015. Après avoir conduit la voiture une heure, Je décompresse confortablement installée sur le canapé. Je branche le téléviseur, et machinalement, je porte mon Regard vers la double porte fenêtre. Dehors un temps humide, passable où le ciel devient très bas A devenir palpable. A dix-sept heures en hiver cela paraît normal. Sur ma tête voguent les nuages D’un gris bleuté ou d’un bleu « grisé ». Je me sens transportée devant l’exposition D’un fantôme sorti de la lumière quittant le firmament, Son image imprégnant mon esprit ! Je garde encore le souvenir d’une figure sculptée entre un gros nimbus ! Dans ses replis blancs c’est un immense visage, Fantôme sur dimension géante que lance un regard doux, bienveillant. Derrière son velouté se glisse le moelleux D’une pointe d’aigre doux ressenti mais il reste bonté ajustée A la Grandeur d’un respect affiché. Regard vers l’univers et donc vers le mien. Je reste sur l’énigme de ce regard, car il peut signifier, Si rassurant soit-il, être avertissement ! Les limites de chacun Se trouvant côte à côte ne peuvent se définir ! C’est un véritable face à face qui me bouleverse. Il reste pour moi une frêle chose dans le ciel que j’aimerais revoir Même avec la crainte d’un pire à venir ! De beaux cheveux moutonnés, Pas trop longs entourant la tête, Garnissent un front bas d’où se mêlent d’épais sourcils. Les yeux, le nez, la bouche, rien ne manque, sauf mon incompréhension. Force étrange m’étreint, respirant dans son apparition tout en allégorie Il ne manque pas la parole, La représentation voulait tout dire. Elle parle dans les traits comme tout un chacun Lorsqu’on veut mais ne peut dire, on met le cœur dans le regard, qui lui, Parle tout fort. L’énigme reste obscurité Dans le fait lui-même. Ce visage reste fixe Comme pour me pénétrer ! Il ne se déforme pas Au gré de sa pérégrination dans cette promenade, telles Habituellement les images se désagrègent au fil du bon vouloir Du temps, des causes ; comme les effets secondaires ignobles que Nous avons apportés sur notre terre bouleversant tout ce qui l’accommodait En sa profondeur. J’ai pensé dessiner l’irréel mais j’étais trop subjuguée par cette présence Impromptue naviguant indolente entre nuées Comme pour passer en revue Le monde éparpillé. J’ai eu bien sûr depuis, des larmes amères, douloureuses En secret versées pour d’Autres que pour moi-même ; Vivre les Autres est un déchirement personnel mais toujours confiante, le meilleur Vient bercer le regard aperçu qui a tout estompé sans l’oublier.. Cette figure virtuelle, spectre fantôme, suit mes jours Et mes nuits cheminant autour de moi, ne peut Etre considérée réalité d’un phénomène, mais Je l’ai vue, elle a bien apparue ; elle est trop Bien soutenue nette et claire dans la durée Du temps pour que je la considère, moi, Comme réellement, spectaculaire. Fantôme reste puisqu’aucun Nom tu n’as donné ! La vie est pleine de surprises et Ô combien de questions M’impose-t'elle pour m’envelopper de ses cocons, un à un déroulé ! Polymnie2, ce 1er décembre 2015 Tout est au présent car je revois tout à chaque instant. Avec ce sujet, je n’éloigne pas la situation d’aujourd’hui, laquelle je n’avais effleurée avant ce moment précis! D’autres effets graves me touchant de près se sont passés, mais se sont bien terminés. A qui profite le doute ? Dis le moi spectre !



Poème posté le 01/12/15


 Poète
Polymnie2



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