Orphée
par Ombreblanche
Je garde entre mes mains la poussière
- Brisure que tu ignores de ton oeil de verre -
Qu'un simple souffle fera s'envoler
Ta voix, Orphée, s'est voilée
Ici, les lettres sont toutes figées
Où sont les comètes, les étoiles-enfants, les soleils corollaires
Qui franchissaient le mur du son dans un ciel apocalyptique
Et que nos corps dans leurs absences avaient capturés?
Face au miroir vide
Dans mon oeil je compte
Les heures cryogéniques
Qui glacent sur le papier
Nos lèvres écartelées
Poème posté le 09/03/19
par Ombreblanche