Nostredame décrit
par Kiriyatskiy
"2.62 Mabus puis tost alors mourra, viendra, /en miroir - sudaM/
De gens et beste une horrible défete
Puis tout à coup la vengeance on verra,
Cent, main, soit, faim, quand courra la comète."
("2.62 Alors que Saddam mourra plus tôt, viendra
Une défaite horrible des gens et des bêtes:
Puis, tout à coup, la vengeance, on verra,
Que cent mains aient faim, lorsque courra la comète.")
(Nostradamus 1555)
Nostredame décrit // l'aujourd'hui sévère,
Où ce siècle a // soif des autres guerres.
Dans les pays sauvages, // passe leur l'Âge de Pierre,
L'art de chimères.
L'occident a peur // de leur haine profonde.
Qui a faim d'argent, // unira ses ondes
Contre l'industrie // de nos vies secondes,
Par tout ce monde.
Manque l'or droit sur // leur reconnaissance,
Nulle consécration // des perdus sans chance
Idéalise Saddam // en l'Europe, en transe,
Sans indulgence.
Tous voient la raison // d'être, pour laquelle,
Son Coran formule // quelle croyance belle
De l'âme rejetée! // Naît tel vite modèle
Des morts fidèles!!!
Nos Diplômes d'Europe // nous annulent Leurs Titres,
Sont comme mes carnets // de libre arbitre,
Leur mafia oblige // à faire leurs pupitres,
Rompt sous ses vitres.
Que nos Masters Deux // de toutes vos Sorbonne
Distribuent, partout, // les réclames mignonnes
Sous la pluie sans fin, // l'esclavage pomponne
Quelles richesses bonnes!
Et nos professeurs // portent la réclame,
Ne sont pas entrés // dans le gris programme
Des États Unis. // Qui oublie leurs drames,
Aide à Saddam, et
Coule les lacs salés // très froids dans nos bottes,
Lorsque je me traîne, // où les buts pilotent.
Mon corps se mouille pour // la réclame idiote:
«Goût de biscottes».
De l'aube à la nuit // doit tomber l'averse,
Mais la Vie trempée // se vend aux commerces,
Où nos larmes chaudes // ont leurs causes diverses,
Aux vents se versent.
Les douleurs s'abaissent. // Sur ses pierres dures
Tu ne chemines plus... // Tirent plusieurs piqûres.
Aux gazons, l'on voit // l'herbe douce. Ses cures
Sont moins obscures.
Devenons misères! // Les revues pesantes,
Dans les «publie-sacs» // noirs nous alimentent,
L'escalier amène // aux Riches qui nous mentent,
Montrent leurs plantes.
Sous Leur pOrte est // une chaise en plastique,
Ce miracle jette // le plaisir cosmique
Aux esclaves mouillés... // Le chauffeur panique:
«Levez vos cliques!»
Donne nos yeux aux pieds! // Nos passions reviennent.
Deux genoux calculent // chaque coup de mes veines,
Apparaît Saddam, // où retiennent leurs chaînes,
Sonnent nos sirènes.
Nostradame prédit // les effervescences
Du temps relatif. // L'homme sans expérience
Ne doit pas savoir // toutes ses providences
Comme leur absence.
En Youtube: https://youtu.be/vcu9z4_f2E0?list=PL0E36675F83995F43
Poème posté le 03/01/16