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Poésie libre / Ciel de Traîne
              
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Ciel de Traîne
par Ombreblanche


Frêle embarcation, sombre endormie, Au gré des vagues déchaînées, battue Ta main sur ma joue, juste posée – perdue Nos doigts défaits, que plus rien n’unit Ombre sur le trottoir, d’un jour de plein soleil Orbite aveugle au front du cyclope – et dans sa gorge le thrène Chant triste de l’été qui dans sa chute nous entraîne Deux corps tremblant Dans leur ardeur morte, comme nos yeux déclinent Les mille sommeils Des astres vacillants Viens encore! Finis contre mon corps ton mouvement Tandis que ton murmure – une dernière fois – me ment Et que viennent les funérailles D’un amour Mort d’épuisement.



Poème posté le 20/03/19 par Ombreblanche


 Poète
Ombreblanche



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