Coeur d'automne
par Le bizarre
Dans ma cour de feuilles éparses
La bruine du matin persiste
Les bourrasques au passage
Jonchent le sol de regards las
Tant d’heures écoulées à s’entendre parler
Des nuits grillées par l’aiguille qui claque
Ma pelure glauque s’effiloche tranquillement
Mon lit se cerne lors des rêves tourmentés
Pourtant, un sourire glisse parfois
Perdu aux rayons d’un soleil plein
Un coin de lèvre vibre pour ces lointains champs dorés
Qui laissent vivre en bouche des espoirs enfantins
Ce goût de miel n’est plus qu’un âcre arôme de poussière
Le bonheur fond et les lacs gèlent
Le gris du ciel foisonne sur les murs
La lampe, la porte, les rideaux, tout est clos
Poème posté le 06/01/16