Sur l'absolu flottant
par Sylvie
Une ombre qui voyage
Sur un temps de passage
Se souvient d’un demain
Qui demeure l’ancrage
Au berceau du chemin
Embaumé de jasmin
Prisonnier de la mort
L’éclat de l’avant-port
S’invente une existence
Que le tangible endort
Pour sublimer l’essence
Depuis sa transparence
L’amour chante le charme
De l’instant qui désarme
La mémoire du soir
Sur l’aube d’une larme
En portant le miroir
De l’indicible espoir
Ce souffle d’idéel
Ennoblit le réel
Où l’âme suspendue
Caresse l’arc en ciel
De l’étoile attendue
Dans la nuit refondue
Et mon ombre voyage
Sur ce temps de passage
Dans l’écho du reflet
Qui demeure l’ancrage
D’un baptême incomplet
Dans le creux de l’ourlet…
Poème posté le 13/01/16