Quand l'âme soudain sombre dans l'enfer
Que le cœur malmené s'éteint dans la nuit,
Qu'ainsi le fracas des vagues de colère
S'écrase sur les rochers d'un cruel bruit;
Même les étoiles restent impuissantes
Face aux zéphirs déchaînés exaltant
La passion furieuse et bouillonnante
Dans les écumes voilées et fascinantes.
Le combat contre les dieux de la mer
Se fait rude et s'essouffle le courage
Dans la tristesse d'un océan amer
Qui ne peut être tolérant dans sa rage.
Les crachas de haine tombent émoussés
Sur les rivages resplendissants de grâce.
Les bateaux voguent sobres et apaisés,
Ainsi la vague s'endort rassurée, lasse.
Alors le silence s'avance charmant,
Consolé dans la céleste providence.
L'impassible quiétude des amants
Efface l'ouragan forçant l'obédience.