Le médecin de mon âme
par Yann
Aucune médecine au monde
Ne saurait garder en vie
Dont la force vitale celui
Qui est à ce point affaiblie
Ce n’est pas un hasard
Si l’homme, dès l’abord, vacille
Entre la douceur maternelle
Et les crocs du tigre habile
L’âme, le plus grand des mystères
Est le ciel, le ventre et la terre
Ainsi il faut se garder
D’être le plus proche des guetteurs
Soit ton propre docteur
Écoute ton sang, tes nerfs, ton cœur
Aucune médecine au monde
Ne pourra soigner
L’âme qui a peur
L’âme qui serait féconde
S’il n’y avait pas de pénombre
Alors tout se calmerait
Mais l’esprit est fragile
La quiétude sibylline
Mais qu’elle est dure à apaiser
Il faut compter sur soi
Être son propre légiste
Son psychiatre de l’amour
Il en va de la joie
Il en va de la foi
Prendre soin de soi
Poème posté le 26/04/19
par Yann