Toujours elle...
par Aglae
Un regard épée qui fusille
Un sourire en contrepoint
Une main sur une épaule
La mélodie d’une voix
Un bébé plein d’ chocolat
Et la voilà qui va et vient
Ça vous remue, ça vous chavire
Cœur à bas bord, cœur à tribord
Œil embué, jambe en pilou ,
A la seconde pile ça me cloue
Je vacille un brin
Je tiens bon
Elle peut me flinguer, je l’adore
Qui donc, bordel, bordel qui donc ?
Cette sacrée putain d’émotion !
Deux ou trois notes dans un refrain
Une demie page dans un bouquin
Une odeur d’enfance qui surgit
Un homme qui raconte sa vie
Je ferme les yeux d’un ami
Je tire un drap de mort sur lui
Ça vous remue, ça vous chavire
Cœur à bas bord, cœur à tribord
Œil embué, jambe en pilou ,
A la seconde pile ça me cloue
Je vacille un brin
Je tiens bon
Elle peut me flinguer, je l’adore
Qui donc, bordel, bordel qui donc ?
Cette sacrée putain d’émotion !
Un jaune citron dans un Van Gogh
‘Que la joie demeure’, un choral
Wagner, Ferré, peu nous importe !
Les sanglots dans les violons
Elle va et vient, presque douleur !
Un peu glacée, un peu chaleur
Ça vous remue, ça vous chavire
Cœur à bas bord, cœur à tribord
Œil embué, jambe en pilou ,
A la seconde pile ça me cloue
Je vacille un brin
Je tiens bon
Elle peut me flinguer, je l’adore
Qui donc, bordel, bordel qui donc ?
Cette sacrée putain d’émotion !
Un homme attend,
Une femme arrive
Le quai désert n’est rien qu’à eux !
Juste l’étreinte des bras fiévreux
Que les mains sont fortes, les yeux brillent,
Un pur moment de retrouvailles
Rien à dire, tout à sentir
Ça vous remue, ça vous chavire
Cœur à bas bord, cœur à tribord
Œil embué, jambe en pilou ,
A la seconde pile ça me cloue
Je vacille un brin
Je tiens bon
Elle peut me flinguer, je l’adore
Qui donc, bordel, bordel qui donc ?
Cette sacrée putain d’émotion !
Poème posté le 15/05/09