Pourrais-je aller à Pouébo*
Pour enfin trouver un doux repos
Dans le cœur de l'océan libre
Et libéré de support qui vibre.
Je veux marcher sur le sable fin
Et méditer le regard au loin,
Dénudé de tout électronique
Dans le silence d'une supplique.
Qu'ainsi plus de bruit dans mon sommeil
Qu'une pluie de rayons du soleil
Qui achève l'ultra connecté,
Qu'enfin commence la liberté.
Trop d'images abruties l'esclave,
Je veux m'enfuir de ce qui m'entrave
Dans la douceur du vent qui m'emporte
Sur la terre qui me rend plus forte.
Je veux contempler la providence
Qui me ramène vers l'évidence
Que la création est d'aube d'or,
Quand j'admire ce parfait décor.
Je nagerais dans les flots sacrés
Ranimés par l'air des alizés
Qui souffle sur les tristes images
S'envolant de mes rêves étranges.
Muse