Nocturne
par Octaveganis
Je me livre, ouvert à une page blanche
Voguent dehors les arômes d’un dimanche
Et la lune marche seule les yeux baissés
Car les étoiles lactées sentent l’été
Les pensées lactescentes meurent envahies
Par les tristes souvenirs noirs de la nuit
Et la bise grise brise nos espoirs d’antan
Avant... c’était il y’a combien de temps...?
En tous cas, les jacinthes n’ont pas fanées
Et les touristes s’epuisent à flâner
**
*
Les douceurs
Pleurent
De douleur
Ah, le ciel
Ciel nocturne !
Lune pleine de fiel,
Anneaux de Saturne !
Regardez, regardez moi !
Oh, le ciel est vide je crois...
Je ne veux plus des étoiles,
C’est toi que...
Je veux
Des après midis d’école,
Tu sais, quand j’étais heureux
Ah, le monde est triste dosez vous
Pleure avec moi alors
Ah, les pages s’ecrivent et c’est tout
Ris si tu vois de l’or
Car oui, tout s’oublie !
Les fleurs du cimetière fanent !
Oui tout s’en va....
Nous flânions comme des touristes
Je lis ma douleur
Pour penser mes plaies
Voilà le ciel qui m’appelle
Mais là-bas je n’ai pas pieds
Oh ! Il voleront ces papiers
Blancs, noirs, peu importe !
Tous une tristesse qu’ils ont à porter
Tous un passé qu’ils veulent oublier
Donc aimons, aimons donc la lune
Même si elle est noire et qu’elle fume
Derrière les cheminées de la ville
Emprise d’un parfum fin qui part déjà
Sauve moi,
Sauve moi !
Me sauveras-tu ?
Toi et les nuages ?
Si sages
Arc en ciel dans mon iris
Je t’aimais
A jamais
Nous irons
Tous deux
Ensemble
Poeme écrit d’une traite, voici une pensée.
Poème posté le 09/06/19
par Octaveganis