Sec
par Dan
Face au récif abrupt
fuyant le récit absurde,
croyances et concepts,
qu'absorbe mes oreilles sourdes
qu'absence mes éveils sordides,
qu'absence, la fin en soi,
décompose du basique a l'acide,
déconstruise le qui, le quoi, le croit.
Le sens de l'immense abondance,
la danse de l'intense innocence
se fond dans les criques cycliques
où la mer s’éclate et craquent
des morceaux calcaires de roches
qui se décrochent de la partoche,
pour partir s'entropiquer
aux sables ineffables.
Si je veux construire ma fable
il faut que je jette a la mer
les souffrances qui accablent
les endroits et les enfers
et que l'enfance s'enfonce
et prenne la forme du fond,
tellement profond que ça défonce
la mer bouillant dans le rebond.
Mot a ma meilleure amie la mort,
qu'elle s’évapore par tout les pores
plus de bords, de contreforts,
plus d'efforts pour rester fort.
Je pourrai ainsi sauter
en étant sûr qu'il n'y a plus rien
qui me fera replonger
dans les abysses assassins.
Poème posté le 17/07/19
par Dan