Infini
par Aloyse
Profondeur sidérale, cachée dans la nuit brune,
J'aime à te regarder, allongé sur la dune.
Et mon âme en dérive dans ton immensité,
Parcourt mille lieues dans ton ciel étoilé.
M'éloignant de la Terre, qui devient minuscule,
Je sillone des astres le monde noctambule.
Je fouille du regard l'incomparable beauté
De ce vide étoilé, sans cesse renouvelé.
Içi, tout y est pur et tout y est silence,
Et dans ce froid obscur, tout y devient intense.
On ne s'y sent pas seul, et cet endroit béni
Nous rappelle qu'içi même s'est construit l'infini.
Et quand tombe le soir, tout envahi de noir,
Seul le grand magicien, qui vient nous dire bonsoir,
D'un revers de sa main, en balayant la nuit,
Redonne à nos étoiles l'éclat qui nous ravit.
Poème posté le 02/08/19
par Aloyse