Océan
par Kim Aquilina
Redoutable océan que les rouleaux animent
Quand tu craches l'écume dev tes flots déchaînés,
Mon âme ensorcelée, comme un vaisseau s'abîme
Dans la contemplation de ton immensité.
O splendeur infinie, linceul de tant d'épaves
Quand tu grondes et rugis comme un monstre blessé
Tes reflets irisés virent au ciel d'orage
Et donnent le vertige à mes yeux fascinés.
Miroir opalescent de la voûte étoilée
Quand tu daignes changer ta fureur en doux chant,
Les navires géants, à l'horizon voilé
Glissent comme des ombres dans tes soleils couchants.
Toi, l'Eden des marins qui te donnent leur vie
Quand ta lame se meurt sur la grève endormie
Les oiseaux migrateurs, tels des voiliers légers,
Partent cueillir des rêves sur tes brisants salés.
Kim Aquilina
Poème posté le 07/04/16