Siffle dans les pins,
L'air froid,
qui s'arrache au granit,
La virevolte des nuages,
ignore tout de la lente patience des pierres.
Mes pas accordés aux tiens,
sont des notes creuses,
quelquefois sombres,
qui dessinent notre progression dans la neige ;
Ce sont des traces parallèles,
on ne peut pas déchiffrer en elles,
tout ce temps, que nous nous donnions la main.
Un pont par-dessus le temps ...
Où nous ne faisions presque
qu'un seul corps.
- RC -
encore inédit, ce texte devrait trouver place dans http://ecritscris.wordpress.com