Le bombardier
par Skywheeler
Quatre boules de cuir
Celles du souvenir
De toute une jeunesse
Qui était en liesse.
Il venait de là-bas
Du côté de Casa
Par un parcours sans faute
Même ceux de la Haute
Admiraient ses exploits
Sans le montrer du doigt.
Quand on était gamin
On n'en manquait pas un,
En ces temps reculés
Seuls les plus fortunés
Ayant la T.S.F.
Pouvaient suivre béats
Tous les plus beaux combats,
Dont il était le chef,
Et c'était captivé
Que l'on pouvait goûter
De ces fameux assauts
Gagnés avec brio.
Il fallait que ça cogne
Car c'était dans ses pognes,
Et c'est tambour battant
En merveilleux amant
Qu'il mena son destin
Jusqu'au petit matin.
De ses belles victoires
Qui marque la mémoire
Que faut-il retenir
A travers son sourire
Qu'à jamais il arbore,
La noblesse de l'homme
Car après tout, en somme,
C'était un vrai Milord ?
Écrit le 27 février 2004, en hommage à ...
Poème posté le 15/04/16