La promenade
par B
Dans l’euphorie d’une ivresse
Je pense fort à toi ma belle
Te caresser le corps, je confesse
Avoir le feu d’une chandelle
Au coeur de mon île
Nous suivrons cette lumière
Et au fond de toi, ma jolie fille
Tu sentiras l’aventurière,
Celle qui d’un élan généreux
Vient chercher ce qui t’a plu
Pour trouver en son milieu
Le lit de la rivière en crue.
Se promener tranquillement,
Suivre les cours d’eaux et la faune.
On y va à pied, ou en nageant,
S’embrassant aux portes du royaume.
Alors on verra jaillir
Sans restriction ni limite,
Tout l’amour sur ton sourire
Sentant que l’on se touche et lévite
Le frisson aura en plus créé l’envie
Sur le piano, de lire un air si doux.
Articulant des ré la sol do mi,
En jouant les silences amoureux fou.
C’est alors que dans les tremplins sonores
L’interprète l’emporte, et ça balance
D’un message clair qui vaut tout l’or,
La belle ne cache pas les évidences.
Le sol tremble et retenti
Dans tout le proche voisinage,
Cette ondulation qui ralenti
Et nous rendra notre jeune âge.
Je sais bien que tu n’as pas besoin
De cet élixir pour être jeunette
Mais comme un rituel tous les matins
La louve pousserait la chansonnette.
Il ne faut point de raison bonne
Car le cœur suffit pour aimer
Chacun son loup ou sa lionne
Et c’est la jeunesse assurée.
B
Poème posté le 24/08/19
par B