Aux vents qui enlancent
par Rousselot
Tu pleures ma fille
Allongée sur ce lit
Une tempête passe
Aux vents qui enlacent
Chagrin qui s’en va
Aux vents mauvais
Le carillon d’une chapelle
Est musique qui interpelle
L’idée noire écrasée
Broye le chagrin égaré
Sous une pluie acide
Complice et lucide
Tu te perds ma fille
Allongée sur ce lit
La tempête est passée
Ton cercueil est laqué
Tu t’es perdue en ces chemins
Je crie, je pleure, je ne suis plus rien
Mon enfant, où est tu ?
Mon amour, que fais-tu ?
Je pleure, ma fille
Allongé sur ta tombe
Une tempête passe
Aux vents qui m’enlacent.
ROUSSELOT
Poème posté le 07/09/19
par Rousselot