Le Muguet
par Kim Aquilina
Nous dépassions lentement le Printemps
Et le soleil brillait parfois bien faiblement,
Pourtant, la forêt se réveillait insensiblement
Et quelques fleurs apparaissaient timidement.
Notamment le muguet à hautes collerettes
D'un blanc immaculé balançait ses clochettes
dans l'air frais et vif de cette belle saison
Qui avançait doucement et se faisait raison.
Tu m'avais pris par la main naturellement
Et nous marchions sans hâte et silencieusement
Afin de cueillir gaiement ce nouveau trésor
Qui s'offrait à nous, pareil à des pépites d'or.
La joie rayonnait sur ton clair visage rajeuni
Par tes souvenirs d'enfant bienheureux
Réveillés par la mémoire des jours heureux
Quand tes fines mains agiles et jolies
Faisaient de beaux bouquets fleuris.
Kim Aquilina
Poème posté le 30/04/16