Le soir aux couleurs rouge orangé,
Les vagues prennent un peu de lumière
Au couchant qui s’adoucit.
La lueur se fait ténue, puis s’efface.
Calme du soir, la nuit s’avance.
C’est le temps du repos, des rêves.
La mer écoute ses désirs,
C’est le rivage qu’elle aime,
Rochers, sable, chênes verts.
Calme de la nuit, tendre bruissement.
Pourtant elle croit bien qu’il va mourir.
Il se cache derrière des constructions,
Pire encore,
Il se couvre de zones pavillonnaires
Qui s’étendent avidement sur ses côtes.
Des forêts de mâts sans voiles
Ont fait partir les pêcheurs.
Les habitants se sont faits vieux.
Les enfants qui jouaient dans l’eau
Ont été renvoyés au loin dans les terres
Avec écoles et parents.
Un rêve, la houle se ferait menaçante.
Le rivage retrouverait ses attraits.
Un sourire de la lune,
La mer dort.