Pauvre bécassine
par Madykissine
Tu vis à la cuisine,
Intestine.
À ton piano sans sonatine
Aucune colère des dieux :
Les religieux,
Couteaux et fourchettes,
Dévorent ta dette.
Tu vis sans origine,
Et le tilleul de tes sabots,
Pareil, vient du hameau.
Quant au partage,
Avec ton regard sage
On aperçoit
Sans qu'on sache pourquoi,
Le ciel voilé, parfois.
Allons, Bécassine,
Debout, Bécassine !
Il faut offrir le bon pain
Chaud, chaque matin.
Un grain
De ton blé,
Un grain
D'amitié,
C'est peu de chose.
On se dispose
Autour du soleil
On l'apprécie pareil
Dès le réveil.
Allons, Bécassine,
Debout, Bécassine !
Il faut offrir le bon pain
Chaud, chaque matin.
Décomposition©M.KISSINE – ISBN 9782919390274– DLE 2015
Bien à vous, ce 10 octobre 2019
Poème posté le 10/10/19
par Madykissine
Poète