L’homme qui sentait l’ail
par Claudel
Dans la cave d’un château fort
Dormait, reclus dans l’ombre,
Un mort-vivant.
Le sang vaillant
Du noble en ce lieu sombre
Réveilla le Dracula mort.
Telle une bestiole volante
Sortie d'un caniveau
D'un Castel Roc...
Toc-toc ! Toc-toc !
Au portail du château
Apparut une ombre sanglante.
Le noble châtelain ouvrit
La poterne de fer
Ornée d’or pur.
Le mort impur
Aux yeux rouges d’un Lucifer
Entra dans le château maudit...
Mais le noble baron frivole
Sentait l’ail à plein nez
Par son haleine.
Ainsi sa haine
Phobique des damnés
Lui fit roter sa rocambole. *
Le vampire rocambolesque
Quitta ce lieu burlesque
Sur l’heure ou presque !
* Variété d’ail
Tous droits réservés © Claude Lachapelle / octobre 2019
Poème posté le 30/10/19
par Claudel