Mon fusillé
par Valaresis
Refusant le bourrage de crâne,
Ne suivant pas la balistique des foules,
J’aspire aux pensées anthocyanes
Et évite ce qui se refoule
Pourtant le temps a réussi à m’oxyder
Je ressens la pression permanente sur mon front
Perdant ainsi ma conviction et ma visée,
Laissant mon esprit aussi rigide qu’un piston
Ceux qui ne veulent pas alors rentrer dans l’étui
Sont laissés sous la pluie condamnés à rouiller
Donnant l’illusion de n’être qu’inutilité
Donc à ma manière je m’ouvrirais à autrui
Avec maintes idées noires dans la tête
Et des Visions préconçues dans le barillet
Ma main inconsciente s’accroche à la société
Avec le doigt tremblant sur la gâchette
ce poème n'est pas terrible je le reconnais, mais j'avais besoin de le partager
Poème posté le 31/10/19
par Valaresis